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Colloque ACFAS : Enseignement et apprentissage de la grammaire : un état des lieux de la recherche
mai
11
à 12 mai

Colloque ACFAS : Enseignement et apprentissage de la grammaire : un état des lieux de la recherche

  • Université de Montréal (carte)
  • Google Agenda ICS

COLLOQUE ACFAS 515

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Responsables

Priscilla Boyer - Université du Québec à Trois-Rivières

Marie-Andrée Lord - Université Laval

Florent Biao - Université du Québec à Chicoutimi

RÉSUMÉ

L’apprentissage du français passe, pour le meilleur et pour le pire, par l’apprentissage explicite de la grammaire et de l’orthographe. Cet enseignement occupe ainsi un temps de classe important tout au long de la scolarité obligatoire, et parfois même au-delà, comme en témoigne l’achalandage des centres d’aide en français des cégeps et des universités. Pourtant, les écueils sont grands et les résultats, pas toujours au rendez-vous. Ce colloque, dont c’est la 3e édition, vise à réunir des chercheurs et des praticiens autour de la question de l’enseignement et de l’apprentissage de la grammaire et de l’orthographe à tous les niveaux. Trois axes sont ainsi proposés : le premier a trait à l’apprenant, le second est centré sur les pratiques enseignantes et le troisième est consacré à la formation enseignante.

Axe 1 – L’apprenant : ses représentations ou ses conceptions, l’analyse de ses graphies, l’analyse de ses performances, ses raisonnements grammaticaux, l’influence de ses affects sur ses apprentissages langagiers.

Axe 2 – Les pratiques enseignantes : les pratiques novatrices, les dispositifs didactiques, les expériences sur le terrain, les enjeux de planification et d’évaluation.

Axe 3 – La formation enseignante : les défis de la formation initiale des enseignants, l’accompagnement et la formation des enseignants, la conseillance pédagogique en grammaire, les besoins de formation.

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Colloque ACFAS : Développement des compétences en littératie dans l’enseignement supérieur, 2e édition : institutions, pratiques et objets de savoir
mai
9
8 h 25 a.m.08 h 25

Colloque ACFAS : Développement des compétences en littératie dans l’enseignement supérieur, 2e édition : institutions, pratiques et objets de savoir

COLLOQUE ACFAS 518

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Responsables

Catherine Bélec - Collège Gérald-Godin

Priscilla Boyer - Université du Québec à Trois-Rivières

François Vincent - Université du Québec en Outaouais

RÉSUMÉ

Les moments de passage d’un ordre d’enseignement à un autre sont des périodes sensibles et complexes, notamment sur le plan des apprentissages (Chenard, Francoeur et Doray, 2007). Dans l’enseignement supérieur, ces moments sont caractérisés par une entrée dans une ou plusieurs communautés disciplinaires (Shanahan et Shanahan, 2012) et scientifiques (Pollet, 2019) qui exigent l’intégration de nouveaux écrits à lire, de nouvelles pratiques de communication ou de nouvelles modalités d’apprentissage. Or, la réflexion sur la littératie dans l’enseignement supérieur est en pleine effervescence dans la recherche francophone (Bélec, 2019; Blaser, Émery-Bruneau et Lanctôt, 2019; Boyer et Martineau, 2021). Cégeps, universités, hautes écoles, formation professionnelle supérieure, différents ordres d’enseignement s’en préoccupent, tant en contexte éducatif que professionnalisant. Du sens à donner au concept de littératie et aux frontières qu’il partage avec, notamment, les savoirs propres aux disciplines (Granger et Moreau, 2018), la réflexion des acteurs se tourne progressivement vers les pratiques pédagogiques et évaluatives. Certes, les apprentissages langagiers traditionnels préoccupent toujours, mais un véritable changement de paradigme s’est opéré vers une approche des compétences en littératie tournée vers une appropriation des genres discursifs et des littératies propres aux disciplines.

En s’orientant vers un paradigme plus systémique, le questionnement sur les compétences en littératie se complexifie. Quel est le rôle de ces compétences en éducation supérieure? Si le discours est, au-delà d’un moyen d’expression, un outil de structuration de la pensée scientifique, disciplinaire ou professionnelle, les formateurs peuvent-ils encore éluder son enseignement? Quel rapport l’enseignement supérieur adopte-t-il face aux nouvelles littératies et comment celles-ci modifient-elles le rapport au monde et à soi, au savoir et à la propriété intellectuelle (Peters, Vincent et Boies, 2020), voire à l’apprentissage? Ce colloque est l’occasion de dévoiler des résultats de recherche et de partager des dispositifs innovants situés. Il permet ainsi de mettre en commun des expertises visant à stimuler la réflexion quant aux implications pragmatiques du concept de littératie en éducation supérieure.

Trois axes sont proposés afin de structurer les échanges :
1) Les ruptures et continuités dans l’appropriation des écrits selon les ordres d’enseignement.
Cet axe aborde la transition entre les ordres, l’acculturation et l’entrée dans des communautés discursives disciplinaires ou scientifiques.

2) Les pratiques pédagogiques et évaluatives en littératie dans l’enseignement supérieur (ES).

3) Les objets de la littératie dans l’ES.
Sont ici concernés les définitions de la littératie, la lecture, l’écriture, l’oralité, la multimodalité, les genres, l’inclusion, le multiculturalisme, etc.

Remerciements

Le comité organisateur tient à remercier le soutien du Collectif de recherche sur la continuité des apprentissages en lecture et en écriture (Collectif CLÉ) et le Laboratoire de soutien en enseignement des littératies (LabSEL) du Cégep Gérald-Godin pour leur soutien dans l'organisation de ce colloque.

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Colloque ACFAS : Former les enseignantes et les enseignants de français du Québec au rôle de médiateur culturel : état des lieux et perspectives
mai
8
8 h 30 a.m.08 h 30

Colloque ACFAS : Former les enseignantes et les enseignants de français du Québec au rôle de médiateur culturel : état des lieux et perspectives

COLLOQUE ACFAS 544

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Responsables

Marie-Hélène Forget - Université du Québec à Trois-Rivières

Marie-Christine Beaudry - Université du Québec à Montréal

Mélissa Dumouchel - Université de Sherbrooke

Olivier Dezutter - Université de Sherbrooke

RÉSUMÉ

Le tout premier référentiel québécois de compétences professionnelles en enseignement (Gouvernement du Québec, 2001) plaçait l’intégration de la dimension culturelle à l’enseignement au cœur du travail enseignant. Ainsi pouvait-on s’attendre à ce que les universités mettent en place une formation professionnalisante qui tiendrait compte du rôle que les enseignantes et enseignants étaient appelés à jouer pour actualiser cette orientation fondatrice de ce référentiel. Vingt ans plus tard, une multitude de travaux québécois a été menée sur l’approche culturelle pour la classe de français. Des chercheurs ont fourni un cadre conceptuel à propos du rapport à la culture (Falardeau et Simard, 2007) et ont montré l’intérêt de prendre en compte le rapport à la culture des futures enseignantes dans le cadre de leur formation (Falardeau et Simard, 2011). D’autres initiatives ont misé sur une offre de cours voués spécifiquement à l’intégration de la dimension culturelle en formation initiale (Manseau et Dezutter, 2007). Certains chercheurs s’intéressent aux formateurs d’enseignants et aux pratiques qu’ils mettent en place pour soutenir le développement de la compétence « culturelle » chez les personnes étudiantes (Larouche et al., 2022; Portelance, 2007). D’autres encore visent à soutenir le rehaussement de la compétence des étudiantes par le biais de contacts avec la culture (Lépine, Nadeau, Laurence et Bélanger, 2021) ou d’expérimentations culturelles jumelées à une pratique réflexive (Beaudry et Crête-Reizes, 2022; Nadeau, 2022).

Malgré tout, au moment où un nouveau référentiel de compétences professionnelles est présenté (Gouvernement du Québec, 2020), force est de constater que la compétence dite « culturelle » des enseignantes et enseignants de français reste fragile (Nadeau, 2022). Ce colloque, proposé dans le cadre des activités du Collectif CLÉ, vise à rassembler des personnes chercheuses, formatrices d’enseignants, médiatrices culturelles, étudiantes et enseignantes qui souhaitent approfondir la question de la formation initiale et continue des enseignantes et enseignants de français afin de jouer leur plein rôle de médiateur culturel. La réflexion sera menée, avec des communications, des tables rondes et des tâches réflexives, dans la perspective d’un rehaussement de la qualité de la formation « culturelle » offerte par les universités québécoises et les milieux de pratique. Trois axes de réflexion sont proposés :

Axe 1 : Une compétence à définir : celle de « la médiation d’éléments de culture », plus spécifiquement pour ce qui concerne la classe de français;

Axe 2 : Des dispositifs à instaurer : ceux à mettre en œuvre dans le cadre de la formation initiale et continue en enseignement du français;

Axe 3 : Des collaborations à structurer : celles entre les universités ou les milieux de pratique, et le milieu culturel pour soutenir le développement de la compétence culturelle des personnes enseignantes et futures enseignantes de français.

Remerciements

Ce colloque a été rendu possible grâce au soutien financier du Collectif de recherche sur la continuité des apprentissages en lecture et en écriture (Collectif CLÉ), équipe financée par le FRQSC. Nous tenons également à remercier les personnes étudiantes, enseignantes, chercheures et partenaires culturels qui font la richesse de ce colloque.

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Enseignement et apprentissage de la grammaire : un état des lieux des recherches en didactique du français
mai
12
à 13 mai

Enseignement et apprentissage de la grammaire : un état des lieux des recherches en didactique du français

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Horaire détaillé à venir

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Responsables

Marie-Andrée Lord, ULaval (CLÉ)
Florent Biao, UQAC (CLÉ)
Priscilla Boyer, UQTR

Résumé

L’apprentissage du français passe, pour le meilleur et pour le pire, par l’apprentissage explicite de la grammaire et de l’orthographe. Du moins, la grande majorité des enseignants et des didacticiens en sont convaincus. Cet enseignement occupe ainsi un temps de classe important tout au long de la scolarité obligatoire, et parfois même au-delà, comme en témoigne l’achalandage des centres d’aide en français des cégeps et des universitaires. Pourtant, les écueils sont grands et les résultats, pas toujours au rendez-vous. Ce colloque, dont c’est la 2e édition, vise à réunir des chercheurs et des praticiens autour de la question de l’enseignement et de l’apprentissage de la grammaire et de l’orthographe à tous les niveaux. Trois axes sont ainsi proposés, le premier centré sur l’apprenant, le second centré sur les pratiques enseignantes et le troisième consacré à la formation enseignante.

 

Axe 1 : L’apprenant : ses représentations ou ses conceptions, l’analyse de ses graphies, l’analyse de ses performances, ses raisonnements grammaticaux, l’influence de ses affects sur ses apprentissages langagiers

Axe 2 : Les pratiques enseignantes : enseignement de la grammaire et de l’orthographe, dispositifs et séquences didactiques, évaluation

Axe 3 : Formation enseignante : formation initiale des enseignants, accompagnement, conseillance pédagogique, besoins de formation

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Les contextes éducatifs plurilingues
mai
9
à 10 mai

Les contextes éducatifs plurilingues

  • Google Agenda ICS

Horaire détaillé à venir

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Responsables

Geneviève Brisson, UdeS (CLÉ)
Olivier Dezutter, UdeS (CLÉ)
Miles Turnbull, Bishop’s University (CLÉ)
Magali Forte, SFU

Résumé

De nombreuses personnes utilisent au quotidien d’autres langues que les langues officielles du pays où elles habitent. Au Québec, par exemple, 13,4% de la population utilise une langue autre que le français ou l’anglais à la maison (Statistique Canada, 2017). Plusieurs personnes font aussi appel à plus d’une ressource de leur répertoire linguistique selon la situation (personnelle, professionnelle, etc.). Ce plurilinguisme se traduit par une plus grande diversité linguistique et culturelle des apprenant·e·s dans les diverses institutions scolaires et autres contextes éducatifs (ex. : garderies, bibliothèques, musées, etc.). Cette diversité se retrouve aussi chez les personnes professionnelles œuvrant dans ces milieux. Elle amène une grande richesse, mais aussi certains défis. Par exemple, pour les enseignant·e·s des écoles primaires et secondaires au Québec, aider tous les élèves à développer une maitrise de la langue française suffisante à la réussite scolaire et à l’intégration s’avère un défi majeur. Face à ce défi, le nombre de milieux éducatifs où des approches plurilingues sont mises en œuvre demeure limité, même si la recherche empirique fournit peu d’appui aux approches monolingues (Cummins, 2007). En effet, chez les personnes plurilingues, les ressources cognitives entre les langues sont interdépendantes (Lau et al., 2017) : le développement de compétences en littératie dans une langue favoriserait leur développement dans une autre langue (Cummins, 2014). De plus, des recherches montrent que les ressources du répertoire linguistique constituent des marqueurs identitaires (Levasseur, 2017; Moore et Py, 2008) qui jouent un rôle important dans le développement d’identités linguistiques plurilingues (Pilote et al., 2010; Brisson, 2017).

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Développement des compétences en littératies dans l’enseignement supérieur : continuités, ruptures, formations
mai
5
8 h 00 a.m.08 h 00

Développement des compétences en littératies dans l’enseignement supérieur : continuités, ruptures, formations

Colloque scientifique organisé par Christiane Blaser, François Vincent et Catherine Bélec, membres du Collectif CLÉ, qui aura lieu le 5 mai 2021 à l'Université de Sherbrooke, dans le cadre du 88e Congrès de l'ACFAS.

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