8. Le rapport à l’écrit et la performance en écriture en français des élèves hispanophones plurilingues intégrés dans les classes régulières à la lumière du phénomène d’interlangue

PRISCILA DANTAS est étudiante à la maitrise à l’Université de Sherbrooke sous la direction d’Olivier Dezutter.

Pour la joindre : priscila.lopes.leal.dantas@usherbrooke.ca 


Résumé

Les élèves issus de l’immigration représentent près du quart de la population étudiante du Québec (MEES, 2019). Dans ce contexte, le besoin d’intensification de la responsabilité collective liée à l’intégration linguistique, scolaire et sociale de ces élèves devient une priorité (Ibid.). Le MEES (2019) reconnait que malgré les stratégies mises en place afin d’intégrer les allophones à l’école, plusieurs sont en situation de grand retard scolaire. Nous nous demandons comment évoluent le rapport à l’écrit et la performance en écriture en français chez les élèves hispanophones plurilingues à la lumière du phénomène d’interlangue. Pour y répondre, trois concepts théoriques seront mobilisés : le rapport à l’écrit (Chartrand et Blaser, 2008), la performance en écriture (Lefrançois, 2001) et la notion d’interlangue (Vogel, 1995). L’étude adopte une approche multicas (n=7), à partir d’une analyse secondaire des données recueillies par une recherche plus vaste menée par Dezutter et al. (FRQSC, 2017-2020). Notre objectif : identifier l’évolution du rapport à l’écrit des élèves hispanophones à partir d’une analyse de contenu des entrevues réalisées au début et à la fin de l’année scolaire. Nous chercherons également à identifier l’évolution de leur performance en écriture en français en analysant les erreurs possiblement causées par le phénomène d’interlangue dans les tests d’écriture effectués aux mêmes moments. Plusieurs retombées sont visées, surtout à l’égard des mesures mises en place afin de soutenir la réussite des élèves allophones intégrés dans les classes régulières à l’école.

Mots-clés : écriture, immigration, interlangue, performance, rapport à l’écrit